Korngold & Friends

Opéra de Limoges

Ferme de Villefavard

15 € plein tarif ; 10 € (étudiants, demandeurs d’emploi, adhérents aux amis des concerts, habitants de la commune de Villefavard) ; Gratuit pour les moins de 16 ans


Korngold & Friends


sextuor a cordes, piano et voix

 

DISTRIBUTION :

Catherine Hunold : soprano
Diana Gendelman : piano
Albi Binjaku, Louis da Silva Rosa : violons
Martine Soukal, Estelle Gourinchas : altos
Julien Lazignac, Philippe Deville : violoncelles 

PROGRAMME : 

Richard Strauss (1864-1949)

Capriccio pour sextuor à cordes, op.85

Gustav Malher (1860-1911)

Quatuor à cordes et piano en la mineur

Alexander von Zemlinsky (1871-1942)

Maiblumen blüten überall, sextuor à cordes et voix

Erich Wolfgang Korngold

Songs of the clown, op. 29
(arrangement pour sextuor à cordes, piano et voix de David Walter)

Four Shakespeare songs, op. 31
(arrangement pour sextuor à cordes, piano et voix de David Walter)

Sextuor en ré majeur op.10
Adagio

Die Tote Stadt – quatuor à cordes, piano et voix
Glück das mir verblieb (Marietta)

DUREE : 1H45 avec entracte

Une production de l’Opéra de Limoges

L’ Opéra de Limoges est un établissement public de la Ville de Limoges.

Il reçoit le soutien de la région Nouvelle-Aquitaine et du Ministère de la Culture – DRAC Nouvelle-Aquitaine.

 DUREE : 1H30

Une production de l’Opéra de Limoges
L’ Opéra de Limoges est un établissement public de la Ville de Limoges.

Il reçoit le soutien de la région Nouvelle Aquitaine et du Ministère de la Culture – DRAC Nouvelle-Aquitaine.


NOTE D’INTENTION

Le sextuor à cordes occupe une place un peu plus confidentielle dans le genre de la musique de chambre, du fait de sa couleur presque orchestrale. En rajoutant un alto et un violoncelle aux instruments habituels du quatuor, une plus grande importance est donnée aux voix intermédiaires, ce qui étoffe le matériau. Bien que le terme apparaisse à la fin du XVIIIe siècle, le sextuor est apparenté au divertissement ou à la sérénade, en mêlant cordes et vents. Ce n’est que plus tard, inauguré par Boccherini, magnifié par Brahms, réactualisé par Schönberg, que le sextuor va se faire le symptôme du processus de gigantisme que les formes vont connaître au XIXe siècle. Le sextuor sera également accompagnateur de la voix, puisque ce programme bâti autour de l’œuvre de E.W Korngold (1897-1957), figure majeure de la musique viennoise du début du XXème siècle, alternera parties instrumentales mais aussi pages musicales avec voix.
C’est donc une formation assez rare mais particulièrement entouthiasmante que l’Opéra de Limoges a souhaité produire et confier à des musiciens solistes de l’Orchestre et à la Soprano Eve Christophe. Un bel enjeu, celui de faire découvrir un raffinement, une élégance musicale liée à cette atmosphère si particulière du post romantisme viennois, représentée par Erich Wolfgang Korngold.

En regard d’œuvres originales et de transcriptions de ce compositeur emblématique, cette formation propose en miroir des pièces musicales d’autres compositeurs de cette période comme G.Malher, R.Strauss ou A.Zemlinski admiratifs de E.W Korngold.
« Présenté à Gustav Mahler dès 1906, celui-ci s’écrie, médusé : « Un génie, un génie ! » Dans l’impossibilité de le prendre pour élève, étant lui-même prêt à partir aux États-Unis, il le recommande à Alexander von Zemlinsky, qui devient son professeur (1909–1911 ». En 1925, Korngold est le compositeur viennois le plus joué après Richard Strauss dans les pays germanophones, c’est dire s’il fait la jonction entre postromantisme viennois dont il est issu et post romantisme allemand .

Ce thème du postromantisme est un des fils conducteurs de ce programme car il montre les filiations musicales autour de ce compositeur important un peu oublié aujourd’hui sur nos scènes mais particulièrement passionnant. Son œuvre a connu un très grand succès du public et une admiration forte de ses pairs de son vivant, en inspirant d’ailleurs certains.
Nul doute que ce programme saura nous amener sur les rivages du dernier souffle du romantisme viennois et de ses couleurs crépusculaires.

Visitez le site de l’Opéra de Limoges


CATHERINE HUNOLD

Catherine Hunold étudie le chant auprès de Mady Mesplé, Margaret Price et Christa Ludwig. Elle est lauréate de plusieurs concours internationaux et se fait remarquer lors du concours « Wagner Voices » en 2006. Elle fait ses débuts dans le répertoire germanique avec le rôle d’Isolde dans Tristan et Isolde au Statní Opera de Prague. Elle chante Brünnhilde dans Die Walküre à Rennes puis dans une adaptation du Ring à l’Amphithéâtre de l’Opéra national de Paris. Elle interprète Ortrud dans Lohengrin à Rennes, Séoul, Saint-Etienne, Angers, Nantes, et elle double le rôle à l’Opéra de Paris. Elle chante des extraits de Leonore dans Fidelio à Rennes, Bessie dans Mahagonny Songspiel de Kurt Weill au Théâtre des Champs-Elysées et au Theater an der Wien, la Première Fille-Fleur dans Parsifal à Nice et la Cinquième Servante dans Elektra à Montpellier. Au Théâtre du Châtelet, elle participe aux « Leçons de Musique » de Jean-François Zygel où elle chante de larges extraits de Sieglinde dans Die Walküre et Marie dans Wozzeck.
Dans le répertoire italien, elle chante des extraits de Turandot en concert à Rennes et incarne Lady Macbeth dans l’opéra de Verdi au Théâtre du Trianon à Paris.
Elle s’illustre également dans le répertoire romantique français : Agnès dans La Nonne Sanglante de Berlioz au Festival de Radio-France et Montpellier, La Reine dans Affaires Etrangères de Villenave à Montpellier, Giuseppa dans Matteo Falcone de Gouvy et le rôle-titre de Françoise de Rimini d’Ambroise Thomas à Metz, Anahita dans Le Mage de Massenet et Floria dans Les Barbares de Saint-Saëns à Saint-Etienne. Elle incarne Madame Lidoine dans Dialogues des Carmélites à Angers et Nantes, le rôle-titre de Bérénice de Magnard à Tours, la doublure du rôle de Pénélope dans l’opéra éponyme de Fauré à l’Opéra du Rhin.

Au concert, elle chante Les Quatre Derniers Lieder de Strauss, La Mort d’Isolde et les Wesendonck Lieder de Wagner, Des Sängers Fluch et Vom Pagen und der Königstochter de Schumann, les 4e et 8e Symphonies de Mahler ainsi que Des Knaben Wunderhorn, le Requiem de Verdi, la 9e Symphonie de Beethoven, la 1e Symphonie de Bernstein, La Chanson Perpétuelle de Chausson, la Cantate pour la mort de Joseph II de Beethoven. Elle chante Les Poèmes pour Mi et Harawi de Messiaen dans le cadre du Festival Messiaen au Pays de la Meije et un programme Wagner (Senta dans Der fliegende Holländer et Isolde dans Tristan und Isolde) au Festival de Lacoste.
Au disque, on la retrouve notamment dans Le Mage de Massenet, Les Barbares de Saint-Saëns et la cantate Sémélé de Dukas.

Lors de la saison 2017-2018, elle chante Marguerite dans La Damnation de Faust en concert à Nantes et Angers, Madame Lidoine dans Dialogues des Carmélites à l’Opéra d’Avignon et elle double le rôle d’Ortrud dans Lohengrin au Covent Garden de Londres.

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