Soirée solidaire
Aïna
Concert Lyrique
En partenariat avec la Ferme de Villefavard, l’association Aïna Enfance & Avenir organise un concert caritatif et solidaire pour soutenir ses actions auprès des enfants des rues de Tananarive à Madagascar.
DISTRIBUTION :
Charlotte Bonnet : soprano
Olivier Montmory : ténor
Lionel Delbruyère : baryton
Gilles Leconte : piano
PROGRAMME :
Gaetano Donizetti
La Fille du régiment
Tous les trois réunis (Trio)
Gioachino Rossini
Le Barbier de Séville
Largo al factotum (Baryton)
Dunque io son (Soprano et Baryton)
Charles Gounod
Romeo et Juliette
Ah! Lève-toi soleil (Ténor)
Georges Bizet
Les pêcheurs de perles
Au fond du tempe saint (Ténor et Baryton)
Jules Massenet
Manon
Suis-je gentille ainsi? … Obéissons… (Soprano)
Duo de Saint-Sulpice (Soprano et Ténor)
Narcisse Diaz de la Peña
Benvenuto Cellini
De l’art, splendeur immortelle (Baryton)
Gaetano Donizetti
L’élixir d’amour
Tralala… Esulti pur la barbara (Soprano et Ténor)
Gioachino Rossini
Le Barbier de Séville
Ah! qual colpo (Trio)
AUTOUR DU CONCERT
Vendredi 29 septembre
21h
DÎNER SOLIDAIRE
Etable de la Ferme de Villefavard
réalisation et service C.E.F.P Le Vieux Collège de Magnac-Laval
TARIF UNIQUE : 20 euros
Apéritif offert (boissons en sus)
Les inscriptions se font auprès d’Aïna.
Réservations avant le 25 septembre 2017 :
06 87 09 73 21 / ainaenfanceavenir87@gmail.com
ASSOCIATION AÏNA ENFANCE & AVENIR
RÉINVENTER LA VIE DES ENFANTS DÉMUNIS
« Aïna » signifie « la vie », « le souffle de vie » en malgache. « Fournisseur d’avenir», Aïna, Enfance & Avenir intervient depuis 2005 à Madagascar, l’un des pays les plus pauvres de la planète, auprès d’une population extrêmement démunie : les enfants des rues, abandonnés, orphelins, ou enfants en danger, ainsi qu’auprès de jeunes mères mineures sans ressources.
Placé à la 151ème place selon l’IDH (indice de développement humain), défini par le PNUD, à partir de critères tels que l’espérance de vie, le niveau de vie et l’éducation, Madagascar est un pays où 76% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté (soit moins d’un dollar / par jour).
C’est à la dure réalité des bidonvilles que se sont confrontées les deux fondatrices d’Aïna, Nataly Charbonnier et Isabelle Boursier. Ces femmes de cœur ont décidé d’agir, pour venir en aide aux enfants des rues, et à leurs mamans mineures. Elles n’imaginaient pas que 10 ans après, elles seraient rejoint par tant de bénévoles, et emploieraient plus de 90 personnes à Madagascar, concrétisant, avec l’aide de tous les parrains, adhérents, donateurs, et partenaires, un projet centré sur l’hébergement, l’éducation et l’insertion professionnelle, dont les premiers résultats concrets confirment l’efficacité.
Association à La Réunion et ONG reconnue à Madagascar, Aïna, Enfance & Avenir est sans appartenance politique ou religieuse. À La Réunion, en métropole et en Belgique, une équipe bénévole met en place des actions qui permettent de financer les activités de terrain à Madagascar grâce aux sommes perçues dans le cadre des manifestations, des parrainages, des dons et des subventions.
Aïna, Enfance et Avenir ne vise qu’un seul objectif : réinventer la vie de ces enfants démunis en les aidant à se construire un avenir et en prenant en charge leurs mères adolescentes. Pour atteindre cet objectif, l’association agit au quotidien dans trois domaines : la mise en place de structures adaptées aux besoins des enfants, l’amélioration de la vie quotidienne des enfants et l’aide à la scolarisation.
Découvrez le teaser des 10 ans d’Aïna Enfance & Avenir réalisé en 2016 :
charlotte bonnet | soprano
Charlotte Bonnet débute ses études musicales au conservatoire de l’Aveyron.
Son père lui enseigne la formation musicale et la percussion, sa grand-mère le chant jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2010, elle intègre la classe de chant au CRD de Montauban où elle obtient son prix de chant, mention très bien, et son Diplôme d’Etudes Musicales en juin 2015. Au concours « Honneur » de l’U.P.M.C.F en 2015, à Paris, elle reçoit également une mention très bien.
En parallèle du conservatoire, elle étudie la musicologie jazz à l’Université Toulouse II Le Mirail où elle y obtient sa licence en 2013. En avril 2016, elle remporte le 1er prix à l’unanimité dans la catégorie « opéra » au Concours National de Béziers. Au Concours International de chant de Marmande, en août 2016, elle obtient le 2ème prix dans la catégorie « opéra » ainsi que le 2ème prix dans la catégorie « mélodie française ». Elle reçoit également le prix OFQJ (Office Franco-Québécois pour la Jeunesse) pour lequel elle est invitée à se produire, en novembre 2016, lors de trois concerts et d’un gala lyrique à Montréal. En juin 2017, au concours international de Marseille, elle obtient le prix jeune espoir du CFPL (Centre Français de Promotion Lyrique) remis par Raymond Duffaut.
Intéressée aussi par l’oratorio, elle est engagée dans des œuvres telles que La Passion selon St Jean de Bach et le Magnificat de John Rutter.
Sur scène, elle interprète Rosina (Il barbiere di Siviglia), Belinda (Dido and Aeneas) de Purcell, Clairette (La fille de madame Angot) de Charles Lecocq, le rôle-titre dans Véronique d’André Messager, Rési (Valses de Vienne), Francine (Un de la Canebière), Nadia (La Veuve Joyeuse), Violetta (Violettes Impériales), La Baronne de Gondremarck (La Vie Parisienne), Frasquita (Carmen).
Olivier montmory | tenor
Né à Chartres, Olivier Montmory découvre le chant jeune garçon et chante, notamment, le solo soprano de la messe composée par son arrière-grand-père. Il commence sa formation vocale au Conservatoire de Musique de Lucé (Eure-et-Loir) et, parallèlement, il apprend les bases du piano avec sa grand-mère. Puis, au Conservatoire de Gagny, dans la classe de Jean-Louis Calvani, il obtient un CEM avec mention Très Bien à l’unanimité et les félicitations du jury. Il entre au Conservatoire Nationale Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Gerda Hartmann. Par la suite, c’est en Italie qu’il se perfectionne auprès du ténor Eugenio Fogliati. Il complète son cursus en participant aux master-class données par Françoise Pollet, Robert Massard et Rockwell Blake.
Il se prépare désormais auprès du ténor Jean-Bernard Thomas et du baryton Juan-Carlos Moralès.
Olivier se produit régulièrement pour des concerts d’opéra et d’oratorio. On a ainsi pu l’entendre dans des œuvres telles que le Dixit de Vivaldi, la Messe Ste Cécile de Gounod, le Te Deum de Bruckner, les messes en Ut mineur et de Requiem de Mozart, la Messa di Gloria de Puccini, le Stabat Mater de Rossini ou bien encore dans des cantates de Bach. En studio, il enregistre le rôle de Pitou dans l’opérette Le château à Toto de J. Offenbach (édition Emas).
Sur scène, il débute sous la baguette d’Emmanuelle Haïm dans Le Couronnement de Poupée au CNSM. Après ses études, il chante avec l’Orchestre Nationale de Lille en incarnant Nathan lors de la création de Là-bas peut-être (Graciane Finzi) sous la direction de Fayçal Karoui, qui l’invitera ensuite à se produire avec l’Orchestre de Pau Pays du Béarn.
Ces dernières saisons, il a interprété Almaviva (Le barbier de Séville) au festival d’opéra des Landes, Nadir (Les pêcheurs de perles) au théâtre de Nimes, Pâris (La belle Hélène) au festival d’Aix-les-Bains, Camille de Coutençon (La veuve Joyeuse) à Castres dans une mise en scène de Jack Gervais, Gontran (Les mousquetaires au couvent) et Pomponnet (La fille de Mme Angot) mis en scène par Frédéric L’Huillier, ou encore des rôles tels que un homme d’arme et un prêtre (La flûte enchantée), Jack (Rip), Nathanaël et Spalanzani (Les Contes d’Hoffmann), Remendado (Carmen), D’Estillac (La Veuve joyeuse).
Récemment, en plus de divers récitals, Olivier chante dans la Messa di Gloria de Puccini, le Requiem et la Messe en Ut Mineur de Mozart. Aussi, il fait ses débuts dans le rôle d’Alfredo (La Traviata) et retrouve Almaviva ainsi que Pâris. Il chante également Borsa (Rigoletto) et Parpignol (La Bohème). Il est également invité au festival d’Aix-les-bains pour le gala d’ouverture du festival.
lionel delbruyère | baryton
Dès l’âge de dix ans, Lionel Delbruyère intègre la Maîtrise Boréale d’Avesnes-sur-Helpe (Nord) avec laquelle il se produit en Italie (Scala de Milan, San Carlo de Naples…), en Pologne, au Canada. Il travaille sous la direction de Jean-Claude Malgoire. Après avoir obtenu un baccalauréat scientifique, il décide de se consacrer au chant et suit des cours aux conservatoires de Lille puis de Tourcoing. En 1997-98, il effectue son service militaire au sein du Choeur de l’Armée Française, sous la direction de Pierre-Marie Aubert. Il participe alors à La Damnation de Faust (direction Jean-Claude Casadesus) au Théâtre de Lille et aux Champs-Élysées, ainsi qu’à de nombreux concerts d’opéra et de musique contemporaine. Souhaitant continuer son travail de recherche dans L’art du Chant qu’il affectionne, il travaille désormais avec Juan Carlos Morales.
Il interprète en 1999 le rôle de Mars dans Orphée aux enfers, aux Théâtres de Cherbourg et Le-Mée-Sur-Seine. En novembre 2010, il interprète le cycle de l’Atelier du peintre de Francis Poulenc au Musée des Beaux Arts de Besançon.
Après avoir suivi l’enseignement de plusieurs professeurs (Jean-Marie Joye, Pierre Catala, Philippe Duminy…), il trouve avec les barytons français Robert Massard et Marc Barrard de véritables maîtres de chant. En novembre 2011, en hommage aux 80 ans de Françoise Garner, Lionel Delbruyère est invité à son concert, à la Salle Atrium de Nîmes. Il remporte le prix Françoise Terrier de la meilleure diction au Concours 2012 d’Opéra-Comique français de l’Union Professionnelle des Maîtres du Chant Français (UPMCF).
Dernièrement, Lionel Delbruyère a été : Danilo (La Veuve joyeuse) à Liège ; Strauss fils (Valse de Vienne) à Liège ; Guy Florès (L’auberge du cheval blanc) au Théâtre de l’Odéon à Marseille et au Théâtre du Pin Galant à Mérignac ; Frédéric (Lakmé) à Lyon ; Le caporal (La fille du régiment) à Lamalou-les-Bains et au Théâtre de l’étang à Saint-Estève ; Le Comte Dreslau (Sang viennois) au Théâtre de l’Odéon à Marseille ; Robert (La fille du tambour major) au Théâtre de Lamalou-les-Bains et au Théâtre Le Majestic à Firminy ; Hermann et Schlémil (Les Contes d’Hoffmann) au Théâtre de Lamalou-les-Bains et au Théâtre de l’Etang à Saint Estève ; Ange Pitou (La fille de Mme Angot) au Théâtre d’Aix-les-Bains, au Théâtre de l’Odéon de Marseille, au Pin Galant à Mérignac et au Théatre de Béziers ; Moralès (Carmen) aux Arènes de Vauvert, au Théâtre municipal de Perpignan, au Théâtre de Lamalou-les-Bains et Salle 3000 à Lyon ; Robert (La Fille du tambour major) au Théâtre de l’Odéon à Marseille ; Montlandry (Le Petit duc) au Théâtre de la Bourse au travail à Lyon ; Figaro (Le Barbier de Séville) au Théâtre de Lamalou-les-bains.
gilles leconte | piano
Chef de chant au grand Théâtre de Tours, il joue sous la direction de chefs tels que Robert Martignoni, Jean-Yves Ossonce, Claude Schnitzler, François Rauber, Yoshinori Kikuchi. Il se produit à l’Opéra-Théâtre de Limoges et à l’Opéra de Saint-Etienne. Puis il est nommé chef de chant à l’Opéra-Théâtre de Limoges. Au cours de ces années, il travaille avec des personnalités de l’art lyrique telles qu’ Alain Fondary, Nathalie Dessay, Hélène Perraguin, Sylvie Valaire, Alain Vernhes.
Il a accompagné pendant huit ans le cours d’art lyrique de Michel Cadiou et participé à l’accompagnement du concours de chant de Marmande. Il est depuis 1996, professeur au stage de musique de chambre de Mehun sur Yèvre. Accompagnateur à l’école Nationale de musique de Bourges pendant quinze ans puis chargé de l’accompagnement au conservatoire de Châteauroux, il devient accompagnateur de la classe de chant du conservatoire de Limoges. Il est ensuite recruté au conservatoire de Bourges pour prendre en charge l’accompagnement de la classe de chant de Jean-Francis Monvoisin et être le chef de chant de la Fabrique Lyrique en collaboration avec Sophie Hervé, Jean-Francis Monvoisin et Jean-François Vinciguerra.