LES QUATUORS RAZUMOVSKY
PAR LE QUATUOR AKILONE
quatuor à cordes
DISTRIBUTION
Quatuor Akilone
Emeline Concé, violon I
Elise de Bendelac, violon II
Tess Joly, alto
Lucie Mercat, violoncelle
PROGRAMME MUSICAL
Les trois quatuors à cordes dits “Razumovsky” de Beethoven:
Quatuor op. 59 n°1 en fa majeur
Quatuor op. 59 n°2 en mi mineur
Quatuor op.59 n°3 en do majeur
Ces trois quatuors sont dédiés au prince Andreï Razumovsky dont ils portent le nom.
quatuor akilone
Le Quatuor Akilone est le fruit d’une aventure musicale et humaine née en 2011 à Paris. Un jeu élégant, un son généreux et un esprit éveillé animent cet ensemble pour apporter poésie et profondeur aux œuvres qu’il aborde. Quatre personnes et quatre caractères pour ne former qu’un instrument à 16 cordes… et 40 doigts !
Guidées au sein de l’ECMA par Hatto Beyerle avec qui elles échangent encore régulièrement, elles ont également grandi auprès d’éminents chambristes tels Vladimir Mendelssohn, Johannes Meissl, Mathieu Herzog, les quatuors Ebène et Rosamunde. Partager la scène avec d’autres musiciens est essentiel pour ce quatuor qui a déjà eu la chance de jouer aux côtés de Tabea Zimmermann, Jérôme Pernoo, David Walter, Sharon Kam, Pavel Gililov et Jean François Heisser.
Premier Grand Prix et prix Proquartet du 8ème Concours international de Quatuor à cordes de Bordeaux en 2016, le Quatuor Akilone se produit depuis en Europe et au Japon. Il est également résident à Proquartet-CEMC, Génération Spedidam et lauréat de la Fondation Banque Populaire depuis 2017 et du fond FoRTE. Le Quatuor fait partie du projet Le Dimore del Quartetto.
Parallèlement à une carrière internationale et poussé par le besoin de tisser un lien complice avec l’auditeur, le Quatuor Akilone ouvre son « chant » à tout type de public grâce à sa collaboration avec les associations Les Concerts de Poche et Musethica.
Akilone sur un fil, un jeu tout en couleur, qui permet d’avoir la tête dans les nuages tout en gardant les pieds sur terre…
Dvorak : Echos de chants B 152
Chostakovitch : 2e mouvement (Récitatif et Romance) du Quatuor à cordes n° 2 en la majeur op.68
la presse en parle
À Tournai, la fougue et l’intensité du Quatuor Akilone
[…] Notons d’emblée le timbre chaleureux et la charmante sonorité de l’altiste et la seconde violon, particulièrement éblouissantes dans le Janacek. Si cette pièce porte également le surnom « Lettres Intimes », c’est dû à sa genèse. […] Éperdument amoureux, il y retranscrit tous ses sentiments, de la rage à la mélancolie. Les jeunes parisiennes, bouillonnantes d’énergie, exacerbent ces émotions, étourdissant le public au passage. Elles entament le Beethoven avec la même vivacité qui caractérisait leur interprétation de « Lettres Intimes » (notons les premiers accords, précis comme un laser). […]
Pour clôturer le concert, après deux superbes œuvres qui ont permis au public de découvrir les multiples facettes de ce quatuor, celui-ci joue en bis un mouvement des Cypresses d’Antonin Dvorak devant la salle séduite par leur charme et leur passion. […] »
crescendo-magazine.be -20 février 2017 – Pierre Fontenelle
Bordeaux, capitale mondiale du quatuor à cordes
[…] Les jeunes femmes du Quatuor Akilone […] maîtrisent avec ferveur, frémissante sensualité et beau sens de la couleur, le Quartettsatz D 703 de Schubert et le Quatuor de Ravel. Du KV 387, elles donnent une lecture souple, parfaitement équilibrée, idéalement mozartienne. Et loin de faire des Trois pièces de Stravinsky de simples études de sonorité, de rythme ou d’harmonie, elles savent au contraire en saisir la richesse d’expression.
Dès que s’élève la mélopée mélancolique de l’alto (Louise Desjardins, excellente), leur 6e de Bartok, d’une irréprochable sobriété, surprend par son intensité. Plus qu’un désespoir destructeur ou qu’une malignité convulsive, elles privilégient avec intelligence dans les quatre mouvements, l’idéal de beauté calme, toujours plus inaccessible, que le compositeur exprime en un frisson automnal. »
Diapason – 10 mai 2016 – Patrick Szernvicz
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